Archives de catégorie : Parfois philosophe

D’invisible à invincible!

« Le sage n’est qu’un enfant qui a mal d’avoir grandi » Vincenzo Cardarelli

Man enfant319312 ans, je me sens invisible, je voudrais apparaître, mais je ne sais pas comment, je ne sais pas qui je suis, je sais seulement ce que je ne suis pas et ce que je voudrais être et la plupart du temps, ce n’est pas moi. Je veux être reliée, je ne sais pas à quoi, ni à qui, mais c’est une urgence, je le sens. « La maladie de l’adolescence est de ne pas savoir ce que l’on veut mais de le vouloir à tout prix » Philippe Sollers

Aujourd’hui, avec plus de quarante quelques années de recul, je suis en mesure de comprendre l’urgence que j’avais de me relier, car c’est en grande partie par l’amitié, l’amour de quelques personnes vraiment importantes, que je me suis mise à apparaître, à être qui je suis. Leur amour m’a révélée à ce que j’étais, dans leurs yeux aimants je suis apparue, et petit à petit, les morceaux de ma vie ont commencé à se mettre en place. Continuer la lecture

Créateur de bonheur / Bonheur de créer!

La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse. Einstein

Je me lève tôt ce matin, le ciel est mauve, je viens de respirer, je suis présente à ce qui est, je me laisse infuser dans le silence en préparant la tisane du matin. Je suis ouverte, je perçois tout. Dans chaque feuille d’ortie, chaque pétale de camomille, chaque fleur d’hysope, je vois le chemin du jardin à ma tasse. Je me revois au printemps mettre les herbes en terre , en prendre soin, les cueillir à l’automne, les sécher, les mettre en pot, les étiqueter amoureusement. Cette tisane est pure création. Je savoure mon infusion avec reconnaissance. Continuer la lecture

Nul n’est une île…

J’arrive de Cuba, une île magnifique que je commence à mieux connaître puisque j’y suis allée plusieurs fois. Bien sûr, j’y vais pour la mer, cet eau secours qui me berce et me soigne, pour le le soleil, l’exotisme, la flore, la faune (le paradis se trouve sous mon masque Cubaet mon tuba, dans la fleur de bougainvillier rose qui brille sous le ciel bleu azur). J’y vais pour les gens charmants, chaleureux, festifs, et pour le ressourcement, mais aussi parce que j’y ai développé des liens avec ce peuple si chaleureux et résilient que sont les Cubains. Continuer la lecture

La grande aventure!

« S’éveiller, c’est seulement se rendre compte de ce qui est déjà là… »

Qui es-tu, qui suis-je, que sais-je, où vais-je, les grandes questions que se posaient déjà les philosophes grecques voilà plus de 2000 ans et que nous nous posons toujours. Toutes les grandes philosophies et cultures nous rappellent que le secret du monde n’est pas caché au fond des mers ni au sommet de la plus haute montagne, mais au cœur de nous-mêmes et que c’est le plus grand des périples que nous avons à faire. Continuer la lecture

Prière

Dieu, le mystère qui me fascine et dont je ne finis pas d’en faire le tour. Dès que je te nomme, tu te dérobes, échappant à toutes définitions, images ou catégories. Te voilant et te dévoilant en même temps. Plus grand que notre conscience et plus intime à notre être que nous le sommes à nous-mêmes, nous brûlant parfois le cœur de ton feu indicible qui se répand dans nos paroles comme dans nos silences ». Un extrait tiré et librement adapté d’un magnifique texte de Jacques Gauthier. Continuer la lecture

Soie, soit, soi !

« Chacun de nous porte en soi, caché au plus profond de lui-même, des forces créatrices, et nous avons le devoir de les découvrir et de les utiliser. Si votre mission est d’être balayeur de rue, vous devez balayer les rues dans le même esprit que Michel-Ange peignait ses toiles, que Beethoven composait ses symphonies, que Shakespeare écrivait ses drames. Vous devez balayer les rues de façon tellement parfaite que chaque passant puisse dire : C’est un grand balayeur qui a travaillé ici. Si tu ne peux être l’arbre sur la colline, sois un buisson dans la vallée; mais sois le meilleur buisson à des lieux à la ronde. Si tu ne peux être le soleil, sois une étoile. La valeur ne se mesure pas aux dimensions. Sois ce que tu es, mais sois-le à fond ». Martin Luther King Continuer la lecture

Changement de perspective!

« Vous serez libres en vérité non pas lorsque vos jours seront sans un souci et vos nuits sans un désir et sans une peine, mais plutôt lorsque ces choses enserreront votre vie et que vous vous élèverez au-dessus d’elles nus et sans entraves.» Khalil Gibran

Lorsque je pense à mes enfants et à mes petits enfants, je ressens l’attachement profond qui me relie à eux. Quelque chose de viscéral qui m’habite et qui fait que je reçois souvent dans tout mon être et souvent avec la même puissance, ce qui les enchante et les rend lumineux que ce qui les rend malades ou souffrants. Paradoxalement, cet attachement qui nous lie et nous relie est une grande source de joie dans ma vie, mais peut aussi être source de stress et de tristesse si je n’y prête pas attention… Continuer la lecture

Femme en pause

Hiver 2008, je suis en arrêt de travail depuis le début de l’année, quel bonheur! En période de jachère sous la bienveillance d’Héra. Comme la nature me le rappelle, il y a des temps de moisson et des temps de jachère, ainsi va le cercle de la vie. J’ai pris enfin la pause qui se trouve au cœur du mot ménopause. La déesse Héra, gardienne de l’âtre, m’invitait depuis un moment à cesser le mouvement, à entrer au dedans, à aller nourrir mon feu intérieur et c’est lorsque mon corps (ce sage) est tombé malade, que j’ai enfin accepté l’invitation. J’étais si fatiguée, toutes mes cellules criaient au repos. En janvier, bien installée dans ma doudou, près du poêle qui chauffait, je voyais tout le mouvement autour de moi et je me disais que les anciens nous trouveraient bien agités de nous voir aller à si fort rythme en cette période de jours cours et de bancs de neige haut. Eux, pour qui, c’était temps de repos sous une épaisse couverture de neige.  Continuer la lecture

Moment de grâce…

Un soir d’automne et de grande fatigue, après une semaine de travail assez olé olé, je demande à mon compagnon de venir me chercher au travail pour me ramener à la maison. Trop fatiguée pour conduire ou pour quoi que ce soit d’autre, l’énergie à zéro, je descends ???????????????????????????????????????????????????????????????????????????????mon banc de voiture et m’allonge, laissant mon esprit flotter dans le vent. Je laisse défiler les nuages et le paysage que je vois à travers la vitre de la voiture. Nous sommes en silence, le soir tombe et nous passons devant un champ brumeux. Continuer la lecture