Bouquets de citations
Depuis toujours, je collige, ramasse et garde précieusement des bouts de textes, des citations, qui m’ont inspirés, bouleversés et touchés. Pour chaques textes ou citations, j’indique la source lorsque je la connais. Parfois, j’ajoute des commentaires sur ce qu’ils m’ont inspirés et / ou éveillés. Parfois, je n’ajoute rien du tout, parce qu’il n’y a rien à redire, puisque tout est là. En voici quelques unes:
Je trouve celle-ci particulièrement adorable, à l’image de mes petits enfants, de tous les enfants à vrai dire:
Je ne sais trop si ce que j’aime le plus. Est-ce ce Hibou ou encore la citation qui l’accompagne ou les 2 tout autant. J’aime bien l’idée de cette rencontre entre ce qui me cherche et ce que je cherche, que cela se croise quelque part je ne sais où…
En voici 2 qui sont dans mes préférées du moment et qui disent sensiblement la même chose, soit que tout dépend de notre point de vue!
Celles-ci sont pour ma sœur Lyette, mon amie Nancy et toutes ces autres femmes humbles, qui par leurs gestes d’amour, font tourner ce monde sans faire de bruit…
« Le but d’une vie n’est pas d’exceller pour se distinguer des autres, mais plutôt de trouver sa juste place pour donner le meilleur de soi-même là où l’on se trouve.» Jacques Lison
« La sainteté n’est pas réservée aux évêques, religieux et religieuses. Elle déborde des cloîtres et des églises. Nous la retrouvons assise dans nos maisons. Qui pense la posséder l’échappe, on ne peut la saisir qu’avec des mains vides. » Jacques Gauthier
Je n’adhère pas à toutes les croyances, mais j’honore toutes les expériences.
Manon Rousseau
«Il y a des pensées pudiques, qui pour se révéler, doivent être portés longtemps » Danielle Laberge. Tout le plaisir de laisser infuser, de sentir confusément, d’intuitionner, d’attendre en silence, de porter, de toucher le mystère du bout des doigts; tout le processus de gestation, nourrir de l’intérieur pour recevoir enfin le cadeau.
«L’idée de finir me fait horreur». Serge Bouchard. Moi aussi…
Une personne qui ne marche plus au son des tambours de la société et qui danse sur la musique qui jaillit d’elle-même: voilà une excellente définition de l’être éveillé.
Anthony De Mello
Un arbre qui tombe fait plus de bruit que toute une forêt qui pousse. «Cette phrase est un chien sans collier, elle me dit beaucoup parce que j’ai le pressentiment que les choses importantes en ce monde sont de l’ordre du caché. Les grandes choses de la vie ne sont pas visibles. Tout ce qui est grand est de l’ordre du mystère, ce qui est de l’ordre de la profondeur, vous le rencontrez par mégarde. Cette conspiration de l’amour dont personne ne parle, toute ces mères qui préparent le chocolat chaud le matin en silence à leurs enfants, tous ces gestes font tourner le monde sans faire de bruit.
Christiane Singer
C’est lorsque l’on a touché sa misère profonde, le fait qu’en chacun de nous est le pire et le meilleur, quand on reconnaît que tout ce qui est en ce monde est aussi en moi. Ça aussi, c’est moi. Dans l’audace de se regarder, se produit quelque chose qui est de l’ordre de la grâce et l’on peut dire tel St-Jean : « Il est mort le juge de mes frères». Dans chaque être, aussi criminel soit-il, il y a cette icône de Dieu, même le mal contient quelque chose de divin. J’ai la même compassion profonde pour les bourreaux que pour les victimes.
Christiane Singer
«Si tu veux faire quelque chose pour ce monde, ne laisse aucune trace de ta souffrance ici bas». Tiré de l’histoire d’un rabbin à qui Christiane Singer a demandé: pourquoi êtes-vous revenu dans la ville où vous êtes né? Et de répondre que petit il a été battu par des jeunes sur un pont et qu’il est retourné sur ce pont pour rencontrer le petit garçon apeuré qu’il avait été, pour le consoler et pour pardonner.Christiane Singer
Dieu; ce nom par lequel nous t’appelons c’est usé. Il a perdu de sa force de son défi, de sa profondeur. Nous te demandons de révéler à nouveau sa signification à notre génération et celles qui suivront. « Et comme nous ne serons jamais capable de te saisir, nous t’en prions. Saisis-nous toi-même et plonge nous dans le mystère que tu es. Donne-nous assez de foi, pour que sans cesse nous trouvions une nouvelle vie en toi et assez d’ouverture pour la partager avec les autres. Pierre Van Breeman.
L’Âme du monde a fait ainsi :
chaque être est doté d’un don
qui lui permet d’être un soutien
une consolation ou une lumière pour les autres ;
mais aussi d’une faille, d’une fêlure, d’une fragilité,
qui réclame l’aide d’autrui. (…)
Frédéric Lenoir, l’Âme du monde, copié sur le très beau blogue d’un ami, Jean Gagliardi
http://fabulo.blogspot.ca/2014/12/fragilites.html
Dans la mesure où l’amour diminue, le besoin de tout ce qui n’est pas amour augmente.(Drogue, alcool, nourriture, sexe, consommation, possession, reconnaissance, whatever, etc….)
Aime et fais ce que tu veux. Sache que tu es aimé et fais ce que tu veux.
St-Augustin
Cher humain : tu as tout faux… tu n’es pas venu ici pour apprendre à maîtriser l’amour inconditionnel car c’est de là que tu viens et là où tu retourneras… tu es venu ici pour apprendre l’amour personnel… l’amour universel… l’amour brouillon… l’amour qui sue… l’amour fou… l’amour brisé… l’amour entier… infusé de divinité… vécu en trébuchant… démontré à travers la beauté du cafouillage… souvent… tu n’es pas venu ici pour être parfait… tu l’es déjà… tu es venu ici pour être superbement et magnifiquement humain… pour vivre fabuleusement tous tes défauts… et puis pour te relever de nouveau en te rappellant… Merci à Ati Dion pour la traduction (http://atidion.com)
« L’épreuve de la gratuité. » (Titre d’un texte tiré du livre «Naître à ta lumière», d’Yves Girard). Rien à faire, tout à être. Un cadeau personnel, à méditer. Un titre taillé sur mesure pour la grande fille que j’étais et suis encore parfois et pour toutes les grandes filles, sculptées depuis l’enfance dans l’argile du faire pour avoir le droit d’être. L’épreuve de la gratuité. « Je suis » et c’est suffisant.
« L’âme du monde a beau être très vieille, elle est aussi très jeune, innocente et drôle.» (Paule Lebrun lors d’un atelier). Cette phrase me fait rigoler. Je vois une vieille dame, au sourire édenté et à la face crasse, qui se rit de nous.
Je vois parfois des choses si belles que je me réjouis de ne pas les posséder. Christian Bobin.
Ne rien faire est un métier très difficile. Il y a bien peu de gens qui sauraient bien le faire. Christian Bobin
Ce que l’on sait de quelqu’un empêche de le connaître. Christian Bobin